odysse nautilus
Je dois partir et recommencer
Comme à mes débuts même
Je dois virevolter, amarrer, t’aborder
Hisser ta voile, te rendre tes ailes bohèmes
Et naviguer jusqu’aux ports évidés
du présent de notre monde un peu blême
En unique totem
Tes abysses, des nuits où l’on s’aime
Apprivoiser ton corps dénudé
Et dans ton fourneau machinique ou je sème
Tu me laisseras, moi, te guider
Vers les délices de nos querelles suprêmes.